DUBAI, 18 septembre 2024 (WAM) -- La Dubai Future Foundation (DFF) a publié aujourd'hui un rapport intitulé « The Future of Progress » (L'avenir du progrès), qui plaide en faveur d'une nouvelle mesure globale de la réussite nationale allant au-delà du concept traditionnel de produit intérieur brut (PIB).
Le DFF avait déjà évoqué la notion de nouvelles définitions de la réussite dans le rapport sur les opportunités futures : The Global 50, lancé plus tôt en 2023, en allant plus loin pour permettre une conversation plus nuancée et plus complète sur les mesures futures du progrès national.
Le nouveau rapport explore les scénarios et les voies possibles pour la transition au-delà du PIB, en tant que base pour un dialogue mondial. Le rapport vise à contribuer aux nombreux efforts mondiaux significatifs qui ont déjà été accomplis, car il n'existe toujours pas de norme internationalement reconnue pour aller au-delà du PIB.
Le PIB est le principal indicateur du progrès national depuis qu'il a été adopté pour la première fois il y a près de 80 ans. Il est basé sur la valeur des biens et services produits et consommés, l'épargne et les investissements, les dépenses publiques, les recettes fiscales et les exportations nettes.
Mohammad Abdullah Al Gergawi, ministre des Affaires ministérielles, vice-président du conseil d'administration et directeur général de la DFF, a déclaré que les changements économiques rapides observés aujourd'hui au sein des gouvernements et des nations nécessitaient de repenser le concept de PIB.
Al Gergawi a déclaré : « Il est de plus en plus nécessaire d'élargir les paramètres du PIB pour y inclure des indicateurs plus larges tels que la qualité de vie, l'éducation, la santé, l'emploi, le bien-être, la recherche et l'innovation, la sécurité, l'énergie, la durabilité, entre autres ».
Il a ajouté : « Ce rapport vise à lancer un dialogue mondial sur une opportunité très prometteuse de développer de nouveaux cadres d'évaluation de la croissance nationale et du progrès économique. En travaillant avec les gouvernements et les organisations internationales, nous pouvons explorer une série de recommandations et de scénarios futurs qui intègrent de nouveaux indicateurs au-delà de la mesure traditionnelle du PIB ».
Le rapport analyse les obstacles au dépassement du PIB, présente une feuille de route pour la transition mondiale au-delà du PIB, propose des recommandations globales et met en évidence des scénarios futurs afin d'établir un discours mondial unifié sur le dépassement du PIB.
Les quatre scénarios reposent sur cinq hypothèses principales : la première est qu'il n'y aura pas de perspective prédéterminée sur la question de savoir si l'avenir de l'« au-delà du PIB » inclura le PIB.
La deuxième est que la mesure des progrès et l'établissement de rapports resteront une priorité nationale. La troisième hypothèse est que la transition mondiale au-delà du PIB aura au moins deux niveaux : mondial, national et éventuellement - dans certains contextes - régional.
La quatrième hypothèse est que certaines dimensions différeront d'un contexte à l'autre et évolueront avec le temps, tandis que la cinquième est que la technologie - y compris l'IA et l'automatisation - permettra, et non entravera, la transition au-delà du PIB.
Les quatre recommandations globales présentées dans le rapport comprennent la proposition d'une définition mondiale du progrès, la création d'un groupe de travail mondial chargé de concevoir conjointement un cadre préliminaire pour une nouvelle mesure, l'adoption de principes de progrès et la sélection de sites pilotes dans le monde entier pour tester, évaluer et affiner chaque dimension.
Dans le cadre de la recherche, le DFF a couvert 18 approches clés au niveau des pays pour aller au-delà du PIB et 21 indices mondiaux qui examinent les progrès au-delà de l'économie.
En outre, le DFF a fait appel à des experts mondiaux, dont beaucoup participent à des efforts et à des initiatives significatifs en matière de transition au-delà du PIB. Il s'agit notamment d'experts du Programme des Nations unies pour l'environnement, de l'Institut international du développement durable, du Programme des Nations unies pour le développement, du Consortium africain de la recherche économique, de l'Alliance économique pour le bien-être, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l'Université de Cambridge, de l'Université de Pékin, de l'Université de Birmingham et de celle de Londres, entre autres.
Lisez le rapport complet ici : https://www.dubaifuture.ae/the-future-of-progress
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