ABOU DHABI, 8 octobre 2024 (WAM) – L'Agence pour l'environnement – Abou Dhabi (EAD) a récemment mené un exercice de simulation, Med 1/2024, visant à explorer les réponses possibles aux phénomènes de marée rouge et de mortalité massive de poissons, en coordination avec le Centre de gestion des urgences, crises et catastrophes d'Abou Dhabi.
L'exercice a réuni 16 entités gouvernementales de la capitale pour tester leur capacité à réagir rapidement et efficacement face à ces menaces environnementales dans l'émirat.
“L'Agence pour l'environnement – Abou Dhabi est l'entité principale en matière de gestion des risques liés aux marées rouges et aux mortalités de poissons, conformément au registre des risques locaux de l'émirat. Ce registre fait partie d'un système intégré de gestion des urgences, crises et catastrophes à Abou Dhabi, visant à améliorer la réactivité des entités concernées face à ces situations d'urgence”, a déclaré Khaled Mohammed Al Hajri, directeur du Bureau de la sécurité, des urgences et de la continuité des activités de l'EAD.
Au cours de l'exercice Tide 1/2024, différents scénarios possibles nécessitant une préparation complète des autorités compétentes ont été étudiés. Al Hajri a souligné l'importance pour les équipes de travail de chaque entité de respecter le plan général de réponse, afin d'accélérer l'intervention et de limiter les impacts.
L'objectif principal de ces exercices est de renforcer la préparation des équipes, en leur attribuant des rôles et responsabilités clairs et en améliorant leurs compétences. Ils visent également à tester l'efficacité des mécanismes et équipements, ainsi que des systèmes intelligents pour l'échange d'informations et l'allocation des ressources financières en cas de crise, garantissant ainsi une réponse optimale.
Ces simulations permettent également d'évaluer la qualité des plans d'intervention, la rapidité de la réponse, la collecte de données et la gestion des processus de récupération. En outre, elles visent à identifier les zones à risque et à élaborer des mesures préventives, tout en favorisant l'amélioration continue des réponses aux urgences, selon les meilleures pratiques locales et internationales.
L'exercice comprenait des discussions interactives entre les participants, aboutissant à des recommandations pour améliorer durablement la qualité de l'eau marine. Parmi celles-ci figurent le renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, l'application de technologies modernes de traitement de l'eau et la sensibilisation de la communauté à la protection de l'environnement marin.
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