Les procureurs français réclament des peines de prison et l'interdiction de la candidature de Marine Le Pen

PARIS, 15 novembre 2024 (WAM) - Les procureurs français ont requis une peine de cinq ans de prison, dont trois ans avec sursis, et une amende de 300 000 euros à l'encontre de Marine Le Pen, chef du parti Rassemblement national français, pour des accusations liées à l'utilisation illégale d'assistants parlementaires.

Après un mois et demi d'audiences intensives, le parquet a également requis l'interdiction pour Marine Le Pen de se présenter à des élections pendant cinq ans, avec effet immédiat, ce qui pourrait entraver sa participation potentielle aux élections présidentielles de 2027.

Cette action judiciaire ne concerne pas seulement Marine Le Pen, mais aussi d'autres personnalités du parti, ce qui pourrait l'empêcher de participer aux élections présidentielles de 2027.

Le parquet a également requis 18 mois d'emprisonnement dont 12 mois avec sursis et 30 000 euros d'amende, ainsi que l'interdiction pour Louis Alioto, maire de Perpignan, de se présenter aux élections pendant trois ans.

Il a également requis 10 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende à l'encontre du député Julien O'Doul, ainsi qu'un an d'inéligibilité.

Le parquet a requis 18 mois de prison, dont 12 mois avec sursis, et 30 000 euros d'amende à l'encontre de Nicolas Bay, député européen, ainsi que trois ans d'interdiction d'exercer un mandat.

Enfin, l'accusation a requis une peine de trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis, et une amende de 200 000 euros à l'encontre de Bruno Gollnisch, figure emblématique du parti, ainsi qu'une interdiction de se présenter aux élections pendant cinq ans.

Au total, 25 personnes du RN ont été inculpées et le jugement devrait être rendu entre janvier et mars 2025.