L’Égypte, la Jordanie et la France appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et rejettent le déplacement des Palestiniens

LE CAIRE, 7 avril 2025 (WAM) – Les dirigeants de l’Égypte, de la Jordanie et de la France ont eu, lundi, un entretien téléphonique conjoint avec le président des États-Unis, Donald Trump, afin de discuter de la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, a indiqué la présidence égyptienne.

Cet appel intervient à l’issue d’un sommet trilatéral tenu au Caire, au cours duquel les trois chefs d’État ont souligné l’urgence de mettre un terme aux hostilités, de protéger les civils et de garantir l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire.

Le président Abdel Fattah Al-Sissi, le roi Abdallah II de Jordanie et le président Emmanuel Macron ont mis l’accent, durant cet échange téléphonique avec le président américain, sur l’importance d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont également insisté sur la reprise totale de l’aide humanitaire et la libération rapide de tous les otages et détenus.

À l’issue du sommet trilatéral, les trois dirigeants ont publié une déclaration conjointe appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l’acheminement intégral de l’aide humanitaire vers Gaza. Ils ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu signé le 19 janvier, qui prévoit la libération des otages et détenus ainsi que la protection des civils. Les dirigeants ont souligné que la gestion et la sécurité de la bande de Gaza et des territoires palestiniens devaient rester sous l’autorité de l’Autorité palestinienne, avec un soutien régional et international renforcé.

Par ailleurs, les trois chefs d’État ont renouvelé leur soutien au plan de reconstruction de Gaza, adopté lors du Sommet arabe au Caire le 4 mars et entériné par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) le 7 mars.

La déclaration conjointe appelle également à cesser toute action unilatérale susceptible de compromettre les perspectives d’une solution à deux États et d’aggraver les tensions régionales. Les dirigeants ont insisté sur l’importance du respect du statu quo historique et juridique des lieux saints de Jérusalem, tout en rejetant fermement toute tentative de déplacement forcé de Palestiniens ou d’annexion de terres palestiniennes, qualifiées d’illégales et inacceptables.