CHARJAH, 29 mai 2025 (WAM) - Le Parlement arabe de l’enfant (PAE) a pris part à la 17e Conférence nationale sur les droits de l’enfant, organisée dans le Royaume du Maroc.
La délégation du Parlement arabe de l’enfant était conduite par son secrétaire général, Ayman Othman Al Barout, qui a prononcé un discours à l’ouverture des travaux. Il y a transmis les salutations du siège du Parlement, basé à Charjah, tout en saluant l’engagement du Royaume du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la promotion des droits de l’enfant dans un contexte d’évolutions sociales et technologiques majeures.
Al Barout a souligné que les enfants d’aujourd’hui sont plus conscients et engagés que jamais, les qualifiant de partenaires actifs du développement durable plutôt que de simples bénéficiaires. Il a appelé à leur inclusion effective dans les processus de planification, de mise en œuvre et d’évaluation à travers des plateformes de dialogue véritables leur permettant d’exprimer leurs aspirations, leurs préoccupations et leurs rêves.
Il a mis en lumière l’importance de la conférence en tant que cadre stratégique pour traiter de questions cruciales telles que la lutte contre la violence, notamment en ligne, la transformation numérique, le changement climatique, l’éducation inclusive, la santé mentale et les compétences du futur. Autant de sujets que le Parlement arabe de l’enfant a abordés dans le cadre de sa vision de préparation des jeunes aux exigences du XXIe siècle.
Le secrétaire général a salué la délégation marocaine auprès du Parlement arabe de l’enfant, la qualifiant de « délégation fondatrice et exemplaire » reconnue pour sa participation active aux sessions parlementaires, sa présence médiatique affirmée et sa représentation constante du Maroc avec distinction.
La conférence a réuni un large éventail de participants issus d’institutions gouvernementales, d’experts nationaux et internationaux, d’agences onusiennes, d’organisations de la société civile, ainsi que de jeunes parlementaires marocains.
Les discussions ont porté sur l’élaboration d’une feuille de route réaliste pour la protection de l’enfance à l’horizon 2030, tenant compte des mutations environnementales, sociales et technologiques actuelles.