Le ministère de la Santé collabore avec ses partenaires pour mettre en œuvre une feuille de route nationale de gestion des risques sanitaires

DUBAÏ, 17 juin 2025 (WAM) – Le ministère de la Santé et de la Prévention des Émirats arabes unis a organisé un atelier intitulé « Lancement de la politique nationale de lutte contre les risques sanitaires », avec la participation de nombreux acteurs du secteur de la santé et de parties prenantes concernées.

L’atelier visait à présenter les axes de la nouvelle politique, récemment approuvée par le Conseil des ministres, à discuter du cadre de son plan d’exécution, et à renforcer la coordination entre tous les partenaires concernés afin d’assurer une approche intégrée de la gestion des risques sanitaires. L’objectif est de soutenir une stratégie multisectorielle de préparation, d’anticipation et de réponse aux risques sanitaires, conformément aux ambitions de la Vision « Centenaire des Émirats 2071 ».

L’événement a été ouvert par Son Excellence Dr. Salem Al Darmaki, conseiller auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, en présence de représentants de l’Autorité nationale de gestion des urgences, du Diwan de la Présidence, des ministères de l’Intérieur, du Changement climatique, de l’Économie, de l’Énergie et des Infrastructures, ainsi que de plusieurs autorités fédérales, institutions de santé, universités et associations médicales.

L’atelier a mis l’accent sur les cadres de gouvernance nécessaires pour faire face aux risques sanitaires, notamment le renforcement des engagements sociaux, financiers et institutionnels, la coordination intersectorielle, le développement de politiques de soutien et l’intégration de la santé dans toutes les politiques publiques. Il a également abordé les mécanismes de gestion des risques à travers les étapes de prévention, de préparation, de réponse et de relèvement, via la mise en œuvre du cadre national de gestion des risques sanitaires, l’évaluation des menaces, les systèmes d’alerte précoce et le renforcement de la capacité de réponse en situation d’urgence.

Les discussions ont aussi porté sur le renforcement des infrastructures sanitaires et logistiques durables, la continuité des services de santé essentiels durant les crises, la disponibilité de personnel médical qualifié, ainsi que sur les outils de communication stratégique visant à limiter la désinformation et les rumeurs. L’analyse des données sanitaires et la promotion de la recherche et de l’innovation en matière de gestion des risques ont été présentées comme des axes majeurs pour renforcer la planification future et améliorer les capacités d’adaptation.

Son Excellence Dr. Mohamed Salim Al Olama, sous-secrétaire du ministère de la Santé et de la Prévention, a souligné que cette politique nationale constitue un pilier essentiel du système de réponse d’urgence sanitaire des Émirats arabes unis. Il a précisé qu’elle reflète une vision prospective alignée sur les orientations de la direction du pays et les objectifs de la stratégie nationale du secteur de la santé pour la période 2023-2026, visant à développer un système résilient, capable de faire face efficacement aux défis émergents.

Il a également mis en avant la coordination étroite entre les acteurs gouvernementaux, privés et académiques, tant au niveau national qu’international, afin d’assurer une complémentarité des rôles, un cadre réglementaire adapté, et une infrastructure opérationnelle renforcée garantissant la sécurité sanitaire nationale.

De son côté, la Dre Lobna Al Shaali, directrice du département des politiques et législations sanitaires au ministère, a indiqué que la mise en œuvre de cette politique permettra d’orienter le développement des capacités nationales nécessaires pour répondre efficacement aux événements sanitaires selon les meilleures pratiques et données scientifiques disponibles, consolidant ainsi un système de santé plus flexible et préparé.

La Dre Fatma Al Attar, directrice du bureau du Règlement sanitaire international, a quant à elle précisé que l’évaluation régulière et précise des risques, à travers des systèmes de surveillance renforcés et une classification rigoureuse des menaces sanitaires, contribuera à améliorer l’état de préparation, à réduire la mortalité et la morbidité liées aux urgences sanitaires, et à garantir la continuité de la couverture sanitaire universelle dans le pays.